LES MOTS D’ESTHER | Projection dans le cadre de l’exposition « Rwanda 1994 : le génocide des Tutsi »
Catégorie : Diffusions mensuelles
Mardi 12 novembre 2024
Médiathèque de La Riche
Place du Maréchal Leclerc, à La Riche (37) | Entrée libre
une exposition du Mémorial de la Shoah à la Médiathèque de La Riche, du 19 au 30 novembre 2024
LES MOTS D’ESTHER
France | 2005 | 58′
Esther, qui vit en Allemagne, retourne avec ses enfants au village de ses parents victimes du génocide rwandais.
Les Mots d’Esther, ce sont les mots d’une femme qui a traversé une catastrophe attendue, le génocide des Tutsi au Rwanda. Les mots pour en faire le récit mais surtout pour dire l’avant et l’après. Les mots d’Esther sont des mots qui nous ouvrent à une civilisation, et nous font revivre le combat pour la vie des « Survivantes ». Écoutons les mots d’Esther, parce qu’ils nous rendent plus humains.
Étoile de la SCAM, 2006.
Denis Gheerbrant
Après des études à l’Idhec, Denis Gheerbrant devient chef opérateur pour le cinéma (Jean-Pierre Denis, René Allio, Alain Bergala, Jean-Pierre Thorn). Il mène parallèlement un travail personnel de photographe. En 68, il rejoint le groupe de cinéma militant Cinélutte qui deviendra plus tard la société de production Les Films d’Ici, qui produira presque tous ses films. Il tourne son premier film, Un printemps de square, en 1981, avec de jeunes parisiens d’un quartier du 15e arrondissement.
Son travail de cinéaste s’inscrit dans la continuité du cinéma direct, mais à la première personne. Denis Gheerbrant filme seul et rencontre avec sa caméra des mondes, les autres, dans des relations suivies ou des rencontres fortuites. Son engagement humain politique l’entraîne vers ceux, souvent des jeunes gens, qui affrontent et subissent la violence sociale, ou simplement physique : La vie est immense et pleine de dangers (1994) ; Grands comme le monde (1998), ou dans des explorations larges : et la vie (1991) ; Le Voyage à la mer (2002) ; Après – Un voyage dans le Rwanda (2004).
En 2009, La République Marseille, suite de sept films, fait l’événement au festival Cinéma du réel. Cinq ans après sort sur les écrans On a grèvé, film sur la lutte de femmes de chambres qui affrontent le deuxième groupe hôtelier d’Europe.
Film après film, son cinéma de la rencontre de l’autre s’affirme jusqu’à Mallé en son exil. Le cinéma de Denis Gheerbrant dessine une ligne très singulière, dans la lignée de Jean Rouch ou de Johan van der Keuken, qui a largement influencé le cinéma documentaire.
En 2021, il tourne dans le Caucase un film sur le peintre Rouslan Trismov qui s’intitule Avant que le ciel n’apparaisse. Son long métrage La Colline où il filme une montagne de déchets au Kirghizistan mais surtout celles et ceux qui vivent à proximité, a fait partie de la sélection ACID Cannes en 2022.
Après des études à l’Idhec, Denis Gheerbrant devient chef opérateur pour le cinéma (Jean-Pierre Denis, René Allio, Alain Bergala, Jean-Pierre Thorn). Il mène parallèlement un travail personnel de photographe. En 68, il rejoint le groupe de cinéma militant Cinélutte qui deviendra plus tard la société de production Les Films d’Ici, qui produira presque tous ses films. Il tourne son premier film, Un printemps de square, en 1981, avec de jeunes parisiens d’un quartier du 15e arrondissement.
Son travail de cinéaste s’inscrit dans la continuité du cinéma direct, mais à la première personne. Denis Gheerbrant filme seul et rencontre avec sa caméra des mondes, les autres, dans des relations suivies ou des rencontres fortuites. Son engagement humain politique l’entraîne vers ceux, souvent des jeunes gens, qui affrontent et subissent la violence sociale, ou simplement physique : La vie est immense et pleine de dangers (1994) ; Grands comme le monde (1998), ou dans des explorations larges : et la vie (1991) ; Le Voyage à la mer (2002) ; Après – Un voyage dans le Rwanda (2004).
En 2009, La République Marseille, suite de sept films, fait l’événement au festival Cinéma du réel. Cinq ans après sort sur les écrans On a grèvé, film sur la lutte de femmes de chambres qui affrontent le deuxième groupe hôtelier d’Europe.
Film après film, son cinéma de la rencontre de l’autre s’affirme jusqu’à Mallé en son exil. Le cinéma de Denis Gheerbrant dessine une ligne très singulière, dans la lignée de Jean Rouch ou de Johan van der Keuken, qui a largement influencé le cinéma documentaire.
En 2021, il tourne dans le Caucase un film sur le peintre Rouslan Trismov qui s’intitule Avant que le ciel n’apparaisse. Son long métrage La Colline où il filme une montagne de déchets au Kirghizistan mais surtout celles et ceux qui vivent à proximité, a fait partie de la sélection ACID Cannes en 2022.
(source : Tënk)