Après l’usine, les ouvriers à la caméra – du 14 au 18 novembre 2012 à Saint-Pierre-des-Corps
Catégorie : Autres événements Programmation
À l’occasion de la sortie du film Des hommes véritables, Sans Canal Fixe propose quatre jours de projections et de rencontres à Saint-Pierre-des-Corps pour aborder la question de la représentation des luttes sociales au cinéma. Documentaires tournés par des amateurs, fictions interprétées par des ouvriers, films collectifs de cinéastes ouvriers.
Mercredi 14 novembre – 20h30 – en remplacement du Centre Culturel, la séance aura lieu à la salle de la Médaille
Des hommes véritables, un film de Dominique Maugars
(France – 2012 – 60 minutes)
Dominique a été cheminot dans un atelier de réparation de matériel ferroviaire. Il y a fait du cinéma, grâce à un ciné-club. Bien avant qu’il vienne travailler dans cet atelier, son père en a été licencié pour raisons politiques. La diffusion d’un film soviétique, Un homme véritable, y a été interdite. À la retraite, Dominique commence à parcourir films et documents retraçant l’histoire de cet atelier, son histoire à lui et celles et ceux qui y ont travaillé et construit leur vie, ces « hommes véritables ». Il part à la recherche d’une copie du film soviétique, rencontre les protagonistes des films tournés par le ciné-club, et remet en scène des réunions de son ancien Comité d’Établissement. Réalisateur-enquêteur, Dominique revisite sa vie en filmant et rend hommage au cinéma et aux luttes.
Vendredi 16 novembre – 20h30 – salle de la Médaille
Le sel de la terre, un film de Herbert Biberman
(États-Unis – 1954 – 88 minutes)
Tourné clandestinement pendant la période du maccarthysme, ce film de fiction traite de la lutte pour les droits civiques et l’émancipation de la femme. Des mineurs mexicains, indignés par leurs conditions de travail, se révoltent et demandent l’égalité avec les travailleurs blancs. Leur société fait tout pour briser la grève. Les femmes, elles aussi révoltées par leur condition de vie, rejoignent les hommes dans leur lutte contre le pouvoir arbitraire. Censuré pendant onze années, le chef d’oeuvre de Biberman restitue bien ce combat, tiré d’une histoire vraie, ainsi que la lutte contre le maccarthysme.
Samedi 17 novembre – 19h – salle de la Médaille
Des hommes véritables, un film Dominique Maugars
(France – 2012 – 60 minutes)
Dominique a été cheminot dans un atelier de réparation de matériel ferroviaire. Il y a fait du cinéma, grâce à un ciné-club. Bien avant qu’il vienne travailler dans cet atelier, son père en a été licencié pour raisons politiques. La diffusion d’un film soviétique, Un homme véritable, y a été interdite. À la retraite, Dominique commence à parcourir films et documents retraçant l’histoire de cet atelier, son histoire à lui et celles et ceux qui y ont travaillé et construit leur vie, ces « hommes véritables ». Il part à la recherche d’une copie du film soviétique, rencontre les protagonistes des films tournés par le ciné-club, et remet en scène des réunions de son ancien Comité d’Établissement. Réalisateur-enquêteur, Dominique revisite sa vie en filmant et rend hommage au cinéma et aux luttes.
Samedi 17 novembre – 21h – salle de la Médaille
Le saisonnier, un film de Alvaro Bizzarri
(Suisse – 1971 – 50 minutes)
Giuseppe, ouvrier immigré en Suisse, apprend le décès de sa femme restée en Italie. Il décide de faire venir son fils mais, en vertu de la loi qui interdit le regroupement familial des saisonniers, il se voit dans l’obligation de le cacher. Révoltés, des immigrés manifestent contre cette loi. Dans ce contexte de croissance économique forte, Alvaro Bizzarri ouvrait la réflexion sur la condition immigrée en Suisse à cette époque et sur le quotidien de centaines de milliers de personnes.
Dimanche 18 novembre – 15h – salle de la Médaille
Carte blanche au collectif Plus belles les luttes
De Marseille, on connaît Plus belle la vie, feuilleton à succès mettant en scène le quotidien des habitants de la ville. Les acteurs de Plus belles les luttes, eux, ne jouent pas la comédie. Qu’ils soient salariés d’Arcelor Mittal, de Fralib, de LyondellBasell, d’Arkéma, de l’union navale de Marseille, de la centrale EDF de Ponteau-Martigues ou encore de la Poste, ces travailleurs luttent pour leurs droits, loin des décors de télévision. Ils se battent notamment pour le maintien de leurs emplois et la pérennité des sites industriels. Thierry, journaliste, et Jean-Paul, ancien sidérurgiste aujourd’hui cadreur-monteur audiovisuel, en fait les héros de leur blog sur lequel ils mettent en ligne les épisodes de la série.
Informations pratiques
Lieux du festival :
Centre Culturel Communal – 37 bis avenue de la République – Saint-Pierre-des-Corps
Salle de la Médaille – 7 avenue de la République – Saint-Pierre-des-Corps
Tarif : Participation libre.
Renseignements / réservations : 02 47 05 24 78 / 06 78 33 46 23 / contact@sanscanalfixe.org
Sans Canal Fixe est soutenu par la ville de Tours, la DRAC Centre, la Région Centre et le Conseil Général d’Indre et Loire.
Cette manifestation bénéficie du soutien logistique de la ville de Saint-Pierre-des-Corps