SOIRÉE NAOMI KAWASE | Projection-dégustation
Catégorie : Diffusions mensuelles
Jeudi 23 mars 2023 | 19h30
Chapelle Sainte-Anne
Square Roze, à Tours | Entrée libre
[COMPLET]
Au programme de cette projection dans ce lieu singulier qu’est la Chapelle Sainte-Anne, deux des tout premiers films de la réalisatrice japonaise Naomi Kawase. Ces pépites du cinéma documentaire autobiographique, réalisées en Super-8 mm, seront suivies d’une petite dégustation de spécialités du Pays du Soleil Levant !
NI TSUTSUMARETE (Dans ses bras)
Naomi Kawase
Japon, 1992, 40 minutes
Naomi Kawase revient sur ses origines et cherche à conjurer sa “solitude de naissance”. Elle rassemble les morceaux d’une enfance brisée. Naomi Kawase a 23 ans lorsqu’elle décide de partir à la recherche de son père, cet inconnu dont les seules traces qu’elle possède sont quelques photographies et son livret de famille…
Sélections :
1995 • Festival International du Film de Tokyo (TIFF) • Tokyo (Japon) • Prix d’encouragement
1993 • YIDFF – Yamagata International Documentary Film Festival • Yamagata (Japon) • Prix FRIPESCI
KATATSUMORI (Escargot)
Naomi Kawase
Japon, 1994, 40 minutes
Deux ans après Dans ses bras, Naomi Kawase filme sa grand-mère, qui l’a élevée depuis l’enfance, dans ses gestes quotidiens et sans cesse répétés, en particulier les soins dont elle entoure les plantes du jardin. De la même manière, la cinéaste filme quotidiennement et inscrit son geste cinématographique au cœur de la relation qu’elle entretient avec son aïeule.
Sélections :
1995 • YIDFF – Yamagata International Documentary Film Festival • Yamagata (Japon) • Award of Excellence
Naomi Kawase
Naomi Kawase est une cinéaste née en 1969 au Japon. Elle est également fondatrice et directrice du Festival international du film de Nara. Elle étudie la photographie à l’École des Arts Visuels d’Ōsaka, dont elle obtient le diplôme en 1989, après avoir réalisé quelques courts métrages expérimentaux. Elle s’est distinguée aussi bien par ses fictions que par ses documentaires autobiographiques. Avec son premier long métrage, « Suzaku » (1997), elle devient la plus jeune cinéaste à recevoir la Caméra d’Or au Festival de Cannes.
Ses films explorent de nouveaux modes narratifs tout en restant fidèles à une tradition artistique japonaise ancestrale et mêlent éléments de fiction, images documentaires, vidéos et photographies de la société japonaise. Son cinéma tente de saisir le caractère sacré de l’univers familier, des gestes quotidiens et des rituels sociaux, et brosse une représentation mythologique, intimiste et poétique du monde contemporain.
« Je pense que le cinéma a une histoire trop brève pour qu’on s’y réfère. La façon dont la littérature japonaise raconte des histoires, décrit les émotions humaines est très différente. Raconter des histoires c’est dire comment les gens vivent, souffrent, s’unissent et se séparent. »