La mensuelle de mai | Les tauromachiques
Catégorie : Diffusions mensuelles
Mardi 15 mai 2018 à 18h30
Cinémas Studio (bibliothèque), 2 rue des Ursulines, Tours
Entrée libre
Pour la mensuelle de mai, la dernière de la saison, nous vous proposons deux films dans le cadre de notre cycle sur la comédie documentaire « Rira bien qui rira le dernier »
Comment j’ai appris à surmonter ma peur et à aimer Ariel Sharon
d’Avi Mograbi
( Israël – 1997 – 62 min)
À la suite de l’échec des accords d’Oslo (précipité par l’assassinat de Yitzhak Rabin), le réalisateur israélien Avi Mograbi s’en va-t-en guerre (du moins c’est ce qu’il croit) contre son ennemi de toujours, Ariel Sharon, alors en campagne pour l’élection du Likoud aux législatives. Avec, comme objectif avoué, de lui faire la peau une bonne fois pour toutes en exposant en pleine lumière le monstre qui se cache derrière l’homme politique. Dans cette entreprise hasardeuse, le cinéaste israélien ne prendra que des coups. Retors et caustique, ce film qui emprunte son titre au Docteur Folamour de Kubrick interroge sans concession la position du documentariste face à son sujet.
« Dans ce film à la fois drôle et amer, Avi Mograbi fait de son propre personnage « le grotesque terrain de bataille de la schizophrénie qui déchire cette région du monde. » LE MONDE
« Le titre du film, emprunté à Dr Folamour de Stanley Kubrick, vient confirmer que ce qui se déroule sous nos yeux est à la fois un récit désespérément dramatique et une comédie ubuesque. » CRITIKART
Avec en première partie
Vive l’Opérette !
d’Alain et Wasthie Comte
(France – 2003 – 25 min)
Le premier carton annonce la couleur : nous voici conviés à un « spectacle burlesque en trois actes, sept tableaux, un prologue et un épilogue ». L’intrigue ? La présidentielle de 2002. Revue et corrigée par le couple héroïque du Pédalogue en l’accomodant avec quelques touches savamment choisies d’opéra bouffe, de Badiou, de Hugo et d’Angot dans le texte. D’une férocité tranquille. Donc irrésistible.
La séance sera présentée par Jean-Baptiste Giuliani et suivie d’un échange avec le public.