Plus loin que la nuit & le jour #4 | En direct sur notre chaîne YouTube
Catégorie : Diffusions mensuelles
MERCREDI 13 JANVIER à 20h30
Diffusion unique et en direct sur notre chaîne YouTube
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En partenariat avec la Médiathèque François Mitterrand
Voici la 4e séance de notre cycle de projections mensuelles 2020-2021 intitulé PLUS LOIN QUE LA NUIT ET LE JOUR, et qui s’intéresse à l’Ailleurs. Après la forêt vierge en sursis du Chaco paraguayen, les cieux irisés d’aurores boréales du Grand Nord canadien et la vie recluse de deux familles dans la taïga sibérienne, cette séance va vous emmener vers les cimes, mais pas en remontées mécaniques. Avec, cette fois qui n’est pas coutume, un documentaire sonore en forme de thérapie pour vaincre le vertige, celui qui vous prendra ensuite sur les sommets des monts Tian Shan au Kazakhstan, où une scientifique scrute en solitaire les effets du bouleversement climatique, dans un film qui lui sera en images et en sons. Bonne séance, bon ailleurs !
Présentation de la séance
Texte, voix : Emmanuel Chicon. Réalisation, montage : Jean-Baptiste Giuliani.
JE VEUX TOMBER
de Muriel Alliot
(Belgique, 2015, 25 min)
Documentaire sonore
Comment exprimer la peur panique qui s’empare d’un individu sujet au vertige ? En mettant en sons et en jeu son propre corps, répond Muriel Alliot dans cette saisissante pièce sonore. Affrontant une paroi verticale avec force baudriers, harnais et cordes, la réalisatrice belge élabore un thriller psycho-radiophonique dans lequel des voix intérieures ouvrent peu à peu une “voie” cathartique vers le sommet.
Production : Les Films de la Veille en collaboration avec l’Atelier de Création Sonore Radiophonique et le soutien du Fonds d’Aide à la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Pour des raisons de copyrights liés à la diffusion en ligne, nous sommes dans l’impossibilité de vous montrer le court métrage initialement prévu au programme, Declaration of Immortality, de Marcin Koszalka. Il est remplacé par l’un des derniers films du réalisateur lituanien Audrius Stonys, dont l’œuvre élégante et contemplative est encore méconnue en France :
WOMAN AND THE GLACIER
de Audrius Stonys
(Estonie-Lituanie, 2016, 57 min)
« La solitude, loin de la foule et de la vie mondaine, est une façon de se reconnecter au monde. C’est cette sensation qu’éprouve probablement la scientifique Aušra Revutaite, qui, depuis trente ans vit seule sur le glacier Tuiuksu dans les montagnes Tian Shan au Kazakhstan, complètement isolée du reste de la planète.
Audrius Stonys, toujours fasciné par les personnages et les situations en dialogue avec la recherche de l’esprit, la filme aux prises avec sa vie quotidienne, toute concentrée sur sa dévotion à la science et à la compréhension de l’état de santé de la Terre. Lui tiennent compagnie un chien et un chat, qui souvent se bagarrent pour jouer. Immergée dans ses pensées, la femme parle peu. La nature, autour d’elle, s’impose alors dans toute sa mystérieuse grandeur. C’est là que la caméra de Stonys capte des merveilles.
Voici la chute d’un monde et la naissance d’un autre, la fin de l’Union Soviétique et le début du Kazakhstan, la perte d’une utopie et… l’arrivée du tourisme. Et aussi la nuit, le jour, l’eau, le ciel, la neige, les papillons, l’énigme immuable du monde. »
Luciano Barisone, festival Visions du Réel
