Plus loin que la nuit & le jour #7 | « Suites familiales »

Catégorie : Diffusions mensuelles

 

 

DISPONIBLE EN LIGNE SUR NOTRE PAGE VIMEO

DU 30 AVRIL AU 7 MAI 2021

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Voici la 7e et avant-dernière séance de notre cycle de diffusions mensuelles 2020-2021 intitulé Plus loin que la nuit & le jour, consacré à l’Ailleurs. Nous dédions la séance d’avril à des courts métrages décalés, laissant la part belle à un genre cher à notre cœur : la comédie documentaire, et qui plus est, familiale. Entre la Pologne et le sud de la France, les familles cocasses d’At the datcha et de Retour à Genoa City rêvent d’ailleurs en rafistolant un cabanon ou en plongeant dans l’écran de la télévision et dans celui des souvenirs. Point de psychodrames familiaux au programme : le temps d’un film, le réel se mue en espace de jeu, comme un retour à l’enfance (et celle du cinéma au passage), terre de tous les possibles, propice à l’imaginaire et à la franche rigolade. Bon ailleurs, bonne séance !

 
 

Présentation de la séance

Texte, voix : Emmanuel Chicon. Réalisation, montage : Jean-Baptiste Giuliani.

 

AT THE DATCHA

de Thierry Paladino

(Pologne, 2006, 30 min)

En partenariat avec Documentaire sur grand écran

 
« Oh mon cabanon ! Tu es comme un rêve ! Tant de verdure te pare ! Tant d’oiseaux t’enchantent ! Tant de plaisirs tu nous procures ! Cependant, combien de temps peut-on se reposer ? Seul celui qui n’a pas de Fiat 126 le saura…  » Cette chanson extraite du film donne le ton de cet insolite portrait de famille dans lequel le père, sourd-muet et véritable figure burlesque, déploie des trésors d’imagination pour transformer une modeste cahute faite de bric et de broc en une résidence secondaire où tout ne serait que « luxe, calme et volupté ». La récup’ et le détournement élevés au rang de potentiel onzième art.
 

 

RETOUR À GENOA CITY

de Benoît Grimalt

(France, 2017, 29 min)

 
« Mémé et son frère Tonton Thomas regardent le même feuilleton, tous les jours depuis 1989. Vingt ans après mon départ de Nice, je reviens les voir pour qu’ils me racontent les 3527 épisodes que j’ai manqués » explique le réalisateur. Dans cette tentative de comparaison impossible entre les intrigues invraisemblables d’un célèbre soap opera télévisuel et le destin d’un famille de pieds-noirs, Benoît Grimalt entremêle réalité et fiction avec un regard tendrement grinçant.
 

Sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, Festival de Cannes, 2017.