Plus loin que la nuit & le jour #8 | FACE VALUE
Catégorie : Diffusions mensuelles
DISPONIBLE EN LIGNE SUR NOTRE PAGE VIMEO
DU 30 MAI AU 6 JUIN 2021
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Voici la 8e et dernière séance de notre cycle de diffusions mensuelles 2020-2021 intitulé Plus loin que la nuit & le jour, consacré à l’Ailleurs sous presque toutes ses coutures. La célèbre chanson de Desireless dont le titre de notre cycle reprend quelques unes des paroles pourrait définir la carrière du réalisateur du film Face Value que nous vous présentons ici. Avec la soixantaine de films qu’il a réalisé entre 1964 et 2001, le hollandais Johan van der Keuken aura parcouru le monde en long, en large et en travers.
Ce long métrage, produit à l’aube de la dernière décennie de la vie du cinéaste, aborde le voyage sous un angle particulier : il établit une sorte de répertoire des manières de filmer le portrait de quelqu’un, dans un aller-retour permanent entre l’individuel et le collectif, le microcosme et le macrocosme (un autre trait marquant de l’œuvre de Keuken). C’est donc à une petite leçon de cinéma que nous vous convions pour clore ce cycle, et vous donner rendez-vous en octobre pour le prochain. Alors, pour la dernière fois cette fois cette saison : Bon ailleurs, bonne séance !
Présentation de la séance
Texte, voix : Emmanuel Chicon. Réalisation, montage : Jean-Baptiste Giuliani.
FACE VALUE
de Johan van der Keuken
(Pays-Bas, 1991, 120 min)
En partenariat avec Documentaire sur grand écran
« Tout tourne autour du visage et du voir : le désir de se donner à voir, la peur de se faire voir, l’impossibilité de se voir soi-même, la peur et le désir de voir l’autre. Et dans cette thématique du voir, la lutte confuse pour l’identité, la lutte féroce pour le territoire, les grands mouvements de l’amour et de la mort » (JVDK). Au début des années 1990, le cinéaste néerlandais arpente l’espace européen, avec en toile de fond la guerre du Golfe, et pour contrainte formelle, saisir le plus possible de visages en gros plans. Face Value travaille la polyphonie des apparences par le biais d’un corps à corps où filmeur et filmé interagissent avec l’autre dans un perpétuel face à face sensoriel.