SOIRÉE « COUPS DE FUSIL ! » à la Grange-Théâtre Vaugarni
Catégorie : Autres événements
VENDREDI 04 OCTOBRE 2019
19H30 | LA GRANGE-THÉÂTRE VAUGARNI
Lieu-dit Vaugarni, 37260 Pont-de-Ruan
Participation libre
Depuis 2017, Sans Canal Fixe a mis en place un atelier de programmation à Vaugarni. Tous les mois, les participants regardent des films documentaires ensemble afin d’organiser des projections publiques. Pour cette soirée de rentrée, les participants ont choisi de vous présenter le dernier film d’Henri-François Imbert, consacré à André Robillard, accompagné d’un court métrage de François Reichenbach, figure méconnue de la Nouvelle Vague.
Au programme :
LE CHASSEUR
un film de François Reichenbach (France, 1970, 33 minutes)
Presque aveugle, le riche propriétaire Bernard de Lassus dirige ses parties de chasse à l’oreille – mais comme un général en campagne. Il nous livre, entre deux coups de fusils, quelques notes de piano et un verre de champagne, son point de vue très personnel sur la situation politique et économique de la France.
Suivi de :
ANDRÉ ROBILLARD, EN COMPAGNIE
Henri-François Imbert (France, 2018, 92 minutes)
En 1964, André Robillard s’est mis à fabriquer des fusils avec des matériaux de récupération, ramassés au hasard de ses promenades dans l’hôpital psychatrique où il vivait près d’Orléans. Aujourd’hui, à 87 ans, André demeure toujours dans cet hôpital, où il est entré à l’âge de neuf ans. Entre temps, il est devenu un artiste internationalement reconnu du champ de l’Art Brut. Lors d’un voyage d’André à l’Hôpital de Saint-Alban, en Lozère, pour présenter une création théâtrale à laquelle il participe, tout se relie enfin : l’Art Brut, la psychiatrie, la Résistance. L’histoire d’André Robillard croise en effet celle de la Psychothérapie Institutionnelle, véritable révolution du regard sur la folie, opérée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale.
« Avec ce troisième film, j’achève (provisoirement peut-être) 25 ans de travail avec André Robillard ; 25 années au cours desquelles j’ai fait d’autres films aussi, tout en revenant régulièrement chez André. Il me reste maintenant à faire vivre ce travail, à partager cette expérience d’un compagnonnage cinématographique de 25 ans autour de l’Art Brut et de l’histoire de la psychiatrie. » H-F Imbert